Oublie-moi

Et pendant ce temps, quelque part sur la planète...

Mardi 29 mars 2011 à 3:57

Je me suis réconciliée avec Janelle.

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Je ne suis pas couchée.

Lundi 28 février 2011 à 18:44

Je me balade sur un arc-en-ciel.
Comme elle dit, le bleu. Le bleu c’est dangereux donc c’est bien.
Cette théorie est aussi minable que la fameuse « tout ce qui est petit est mignon ».
Mon espérance est petite mais n’est en rien mignonne.

Je n’ai pas le niveau, et chaque jour me le répète inlassablement, chaque bruit de pas et chaque photo au mur.
Pas le niveau, ça veut dire que j’ai encore beaucoup à apprendre.
Que je viens d’un monde où l’on trouve que les casque Skullcandy ont un son écoutable et où les keffieh sont des accessoires de modes. Je le sais, bien que je n’ai jamais été dans l’une où l’autre situation.
Mais le savoir ne suffit pas.

Il est des jours où l’on atteint enfin l’an 2000 et ou nos envies ressemblent à des voyages ou au dernier Imac qui sera dépassé dans six mois. Mais six mois, c’est long.

J’ai commencé une autre histoire.
Janelle commençait à me courir sur le haricot avec son David à la noix. (J’ai un soucis avec les insultes à tendances culinaires en ce moment.)

Là, c’est Laurent qui parle.
Laurent a une vie ennuyeuse dans laquelle il se conforte. Il vit avec sa copine Stéphanie, ni sa fiancée ni sa femme, une bâtarde qui est dans ses pattes lorsqu’il regarde le foot. Il la regarde davantage avec pitié qu’avec tendresse et ils font de temps en temps l’amour, en missionnaire, et au moins l’un des deux attend avec impatience que ça finisse.
Bref. Laurent à une vie de merde. Mais ça le rassure, puis Stéphanie, c’est un peu son seul quotidien avec son petit boulot et son appartement en banlieue. Donc bon.
Il est en age où les amis d’enfances ressurgissent pour fêter leur enterrements de vie de garçon, ces amis d’enfance qui ont évolué d’une manière tout à fait opposée mais qui sont des amis d’enfance tout de même, ça le gène un peu de se demander comment un type pareil peut avoir la bague au doigt.
Il s’appelle Calgary, il est entre beauf et fêtard, pour Laurent, l’un n’empêche pas l’autre, et c’est avec effort qu’il ira honorer l’enterrement de vie de garçon de Cal dans un bar à filles plutôt répugnant duquel Steph sera soigneusement évincée suite a une engueulade pour quelque chose comme « trop de maquillage », « une tenue ridicule » et un soupir de trop.

Peu importe la raison, ça l’arrange pas mal de ne pas avoir sa mégère au bras ce soir-là.
Ce soir-là, c’est précisément le soir où il va avec réticence faire la connaissance de Mess.
Mess est une princesse ténébreuse, parfaite au grain de peau près, un rire de reine dans un corps de succube.
Il ignore si c’est de l’attirance, de la curiosité ou autre chose qu’il refuse de s’avouer. En regardant autour de lui, dix autres gaillards ont les yeux posés sur elle. Mais il est différent, il ne fréquente pas ce genre d’endroit. Lui, c’est autre chose.

Dans l’incapacité de décrocher de cette poupée démoniaque, Laurent va voir sous ses yeux sa vie s’effondrer  au rythme des excès de Mess,  aux enfers du monde de la nuit jusqu’à douter lui-même de n’être pas comme tous les autres et d’avoir pour rêve le plus cher de retrouver son quotidien navrant de banalité avec Stéphanie.


Bref, voilà ce qui me détend en ce moment, l’autre histoire m’a vraiment gonflée jusqu’à ce que je ne puisse plus entendre parler de mes personnages ce qui est un peu problématique pour continuer à écrire.

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J’ai repris ce blog pour ma sœur. Enfin, les articles pour ma sœur, les titres pour Martine.
Martine est comme ces enfants à qui l’on offre une poupée qu’ils jettent aussitôt pour s’amuser avec l’emballage.

J’ai retrouvé ma coloc adorée pour une durée plus ou moins courte, mais qui promet d’être bien agréable !
J’aime mon travail, mes collègues sont adorables et drôles, je vis des jours paisibles et j’ai établis des objectifs assez draconiens (que j’ai bien l’intention de tenir ! )  au sujet de l’argent que je vais mettre de côté pour mon achat d’appartement dans vingt ans… -Sourire-

Il va donc être nécessaire que j’arrête les achats compulsifs. Emma est venue me voir un week end, ce fut court mais agréable. En ce moment il n’y a rien qui me banche au théâtre donc je vais au ciné.
J’ai été fascinée par black swan. Par Natalie Portman en fait. Mais le film est prodigieux.
Une semaine après, sur la chaine « Mezzo » était diffusé le lac des cygnes, un ballet je ne sais trop où. Oui, je danse au travail, je ne m’en suis jamais cachée. C’était bon.
« Sex friend » m’a agréablement surprise. Je ne m’attendais à rien, où alors à être déçue et j’ai ri.
Quant à « Tron », j’ai tardé à aller le voir, et la seule chose que je n’ai pas aimé est la bande de grognons qui fondent des critiques du genre « gngn tout le film n’est pas en 3d, gngn le scénario est pas terrible. »
On s’en tape. La grille en 3D est époustouflante, la technologie déployée va à merveille avec l’univers du film. Il faut arrêter de prétendre aller au cinéma pour de bons scénarios, on veut du spectacle ou du divertissement. Sinon, arrêtons nous plutôt au rayon bouquin de la Fnac.



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