Oublie-moi

Et pendant ce temps, quelque part sur la planète...

Dimanche 24 avril 2011 à 23:30

Bien le bonsoir.

Ma politesse légendaire me pousse a vous avertir que je ne continuerais pas ce blog.
Déjà, car je ne le veux plus,
et ensuite car je me consacre à d'autres projets et que de toute évidence, mes pseudos-récits racontés ici ne sont que ce que vous voulez entendre.
Accessoirement, je ne supporte plus la publicité sur Cowblog. Mais bon, le buisness c'est le buisness.

Certains d'entre vous l'apprendront tôt où tard, mais je ne demeurerais pas longtemps introuvable dans le monde du Web,
la sélection naturelle fera le reste.

Ce soir, je suis arrogante,
je vous fait tout de même un bisou sur chaque joue avant de vous inviter a oublier l'adresse de ce blog, comme le nom l'indique.

Tout s'explique, en fin de parcours.


C'est bien dommage, j'avais pourtant des choses à vous dire.

Mercredi 30 mars 2011 à 18:31

Je vais avoir mon tableau.
Il est là, emballé, il m'attend, et comme une connasse, je le fais patienter.
Je vais le trimballer dans les galeries du métro en le serrant contre moi de peur que quelqu'un m'arrache celui qui va, à présent et pour toujours, être une fenêtre sur mon quotidien, sur mon inspiration, celui qui regardera mes soupirs, qui réfléchira la lumière et qui verra chacun des appartements que j'habiterai dans ma vie.

Attendez-vous à ne voir plus que des illustrations de lui, que des mots sur lui, à ne plus me voir manger un plat sans un autre voisin de table que lui, à ne plus me voir sourire à un autre que lui.



http://oublie-moi.cowblog.fr/images/1.jpg

S.T.P ONE.

Mardi 29 mars 2011 à 3:57

Je me suis réconciliée avec Janelle.

http://cache4.asset-cache.net/xc/a0222-000004.jpg?v=1&c=NewsMaker&k=2&d=F5B5107058D53DF5FCC9BE38080998ADEE5012D87967DF5E2CF9FB376ED8184400123AA3B5A18ED0

Je ne suis pas couchée.

Vendredi 25 mars 2011 à 0:39

Je suis tellement à cran que cela fait trois jours que je n’ai pas changé de vernis à ongles.

J’ai lu le journal et constaté la catastrophe de l’immobilier à Paris.

J’ai décidé d’aller vivre en province durant quelques instants, puis j’ai changé d’avis.

Je me plains de ne pas trouver d’appartement mais j’ai oublié de commencer à chercher.

Je ne comprends pas pourquoi les filles pleurent avec un pot de Nutella et un paquet de mouchoirs alors que les hommes pleurent en roulant trop vite sur l’autoroute ?

Pourquoi mes copines à moi ne pleurent pas, ou alors seulement sur l’autoroute et sans Nutella ?

Ce monde n’a pas de sens.

 

Ils partent en Thaïlande dans une semaine. Et moi je me bouffe les griffes jusqu’aux doigts, je me mords l’intérieur des joues, vous savez, l’endroit qui ne fait pas mal sur le coup et quand un bout de peau cède, on se dit « hé merde. »

Alors je suis chiante.

Comme je suis chiante, Félix s’occupe de sa voiture.

Donc je suis encore plus chiante, et je vais mettre ma voiture en vente, ça me paiera un Kit Kat.

 

J’ai envie de passer mon permis moto, mais je ne m’en sens pas capable du tout.

J’ai plein d’envies, en fait, encore ce fichu tableau avec le bleu qui coule sur le rouge.

Puis merde.

Je ne reçois pas le bouquin que j’ai commandé et qui m’a coûté un doigt.

En ce moment, on part en vrille. Les seules choses qui donnent le sourire à ma coloc sont des discours rabaissant, violents ou sadiques à l’égard de n’importe qui ou n’importe quoi.

Alors elle sourie, et lorsque je lui fais remarquer, elle part dans un rire, mais un rire !

Du coup nous rions toute les deux. Mais il faut que ce soit méchant, sinon l’échec est rude.

On arrive parfois a construire les déductions de la journée sur nos horoscopes. 

Ça va trop loin.

 

L’autre jour j’ai parlé de Félix en l’appelant par le prénom du mec de ma coloc. J’ai ri. Impossible de remettre la langue sur son prénom. Ni sur le mien d’ailleurs.

Où est ma tête ?

 


J'ai craqué là-dessus :



Zahia - Le Livre par zahia-officiel

Lundi 21 mars 2011 à 14:56

J’ai comme eu la sensation que je me cachais des choses.
J’ai donc décidé de fouiller dans ma propre vie.
J’ai retrouvé des passages, j’ai revu les moments où je me demanderais qui je serais à vingt ans.

Je jurais que si j’obtenais mon bac je deviendrais bosseuse et je me teindrais en blonde.
Je ne ferais pas de commentaires sur ma capacité a tenir des promesses, cependant…


http://img546.imageshack.us/img546/5117/image14.png

J’ai eu envie de vous faire partager quelques lignes, en vrac :


"Il y a quatre ans, du haut de mes 2,5 de moyenne en espagnol, on m'avait conseillé de ne pas faire une seconde générale. Je ne m'en sortirai jamais.
J'ai essayé, comme ça, pour voir, parce que M. me l'avait dit, parce qu'elle en était certaine, et parce que j'étais un peu inconsciente.
(…)
J'étais un plan B à moi toute seule. Je n'avais aucune chance.
C'est parce que c'était furieusement impossible que j'ai été acceptée aux deux
 (…)
M. y croyait, j'ai tout raflé, tout ce que je voulais, tout.
presque.
(…), moi, ptite merdeuse, 21eme de la classe/24, cancre affirmée du dernier rang,
j'ai mon bac, du 1er coup.
La vie est belle, presque."


« Et là,j’ai de nouveau envie d’avoir 15 ans, de partir au Vietnam au lieu d’être en cours, de vomir mes tripes aux pendaisons de crémaillères des premiers apparts de mes copines (…) »


«(…) Je m’arrête car je n’ai rien a dire. On se regarde et j’ai tellement parlé que l’on sait qu’à partir de ce jour, nous n’auront plus rien a nous dire.
Ce n’est pas ma faute.
Quelques années après, on renonce à oublier ; on accepte de vivre avec.
Ça équivaut a accepter la fadeur de toute une vie.
La frustration naissante en chaque détail.
Le mensonge surtout, ce mensonge. »

«Ça fait une putain d’année que je n’ai plus de sœur. Que je n’aurai plus jamais de sœur.
Je me demande ce qu’elle raconte quand on lui parle de moi, je me demande ce que ça donne, pour elle, la vie de fille unique ».

« (…)Une naissance ; la mienne. Voyager, travailler, aimer, à la folie s’il le faut ! Mais surtout, choisir. (…) »

« (…)Quand je parle d’un coup d’œil, j’insiste sur la notion de « coup ». Il pourra au moins se vanter d’être le seul a savoir me regarder avec tant de mépris, de hauteur et d’humiliation.
J’étais laide, Même sous une perruque et derrière une paire de faux cils. J'étais laide, puisque ses yeux l'avaient dit . (… ) »

« (…) Quand je le dis, j’ai l’impression d’être une grande mythomane qui se fait plaisir, sauf que c’est vrai. »

« Les bonnes surprises manquent. Les arrivées en furie dans le salon et le surprendre, lui, dans sa bulle au rythme du son impeccable de ses enceintes, reprenant chaque mot des disques qu’il connaissait par cœur. Ces mots qui résonnaient entre son bordel. Bordel familier. »


http://img695.imageshack.us/img695/5063/image11cv.png


Voilà pour les quelques vieux souvenirs partagés des belles années.
J’ai commencé a écrire une nouvelle chose complètement absurde.
Absurde, car c’est une histoire qui n’a rien de fictif. Un peu d’histoire vraie ne fera de mal à personne, quoi que celle-ci est plus invraisemblable que mes quelques fictions.
L’avantage attrayant de ce texte est que je n’en connais pas la fin, puisque j’écris une histoire telle qu’elle se déroule au quotidien, et je fais d’ailleurs en sorte de la vivre pour pouvoir l’écrire.
Là, je me sens très loin de la réalité, mais ça m’occupe pas mal l’esprit.

Je viens d’achever mon premier Week-end de repos.
Je ne suis pas fan des samedis-dimanches.
Les samedis sont noirs de monde, les dimanches sont blancs de vides. Et je n’ai plus M6 ni TF1, donc ma vie est fade. (Cette phrase a été écrite de façon convaincue et assumée.).
Ma mère est en Belgique, ma sœur est encore en Belgique, la terre entière est ailleurs.
Même moi. Mais dans ma tête.
Dans dix jours, ils partent tous pour la Thaïlande. Ce voyage dont j’ai tant parlé et duquel je suis à l’origine.
J’ai un peu le blues rouge à lèvres (Trop de jeu de mot tue le jeu de mot.).
Je compte les jours avant Casa Version je ne sais combien, mais les plannings collent pas, billets d’avion ne  collent pas, la situation ne  colle pas, même la colle ne colle pas, alors…
Comme dirait Sandra Jane « C’est une malédiction ».
Voilà, c’est ça, une malédiction. Voir quotidiennement la gueule de ses ennemis sur des écrans, s’auto-évincer du voyage de ses rêves.

Martine m’a acheté un canapé pour que je vienne plus et me regarder larver. Dès qu’elle sera en possession d’une bouteille de dissolvant je pourrais enfin envisager d’y retourner.
(Ma grande frustration, en 2011, demeure d’interdiction d’emporter un flacon de dissolvant en bagage cabine.)
Drôle de vie.

Les photos de cet article sont le travail de Kourtney Roy.

http://img651.imageshack.us/img651/4771/image13mc.png

Mardi 8 mars 2011 à 22:57

Je me ferais bien un sauna demain.
Il a refait beau. Un peu. J’ai pas rangé, pas pris mes rendez-vous, j’ai rien fait, à part aller au restau, boire des verres et danser dans la rue.

Martine veut que l’on écrive. C’est absurde de me mesurer à elle. Presque humiliant. Mais je relève le défi bien volontiers, puisque tous les curieux qui lisent sa page ont l’air de lire nos échanges comme les pages d’un bon roman.

Dans un mois, ils seront tous en Thaïlande, à acheter du rêve, à longer les rues en respirant le soleil, et en pensant a nous.
Ça va être rude. Mais on ne peut pas envier le bonheur des autres lorsqu’on n’en fait finalement pas partie.  Il y a des prix parfois, a miser.

D’ailleurs, en parlant de prix, l’autre nuit, j’ai entendu une chanson de Johnny Hallyday, et, j’ai été émue. Je ne suis pas du public de Johnny Hallyday et à part « Allumez le feu », « Que je t’aime » et « Tennessee », je ne connais rien.
Mais un chanteur qui a sucité tant de succès et d’émotion, et qui arrive à m’émouvoir un lundi nuit, moi qui ne suis ni de sa génération, ni de son milieu musical. Je me suis dit que c’était une chose a ne pas laisser passer.
J’ai donc acheté des places pour son concert en 2012.
J’ai en horreur les concerts, mais après tout, pourquoi pas ?

En fin d’article, je vous mets cette vidéo des Pretty Reckless.
J’ai failli pleurer en la voyant. Mais j’ai arrêté de pleurer pour me consacrer à la lecture et au maquillage. CQFD.
Comme dirait Amande :


«Soit j'ai eu des frissons.
Soit j'ai souffert en même temps qu'elle.
Soit je n'ai pas vu ses yeux s'ouvrir une seule fois."




"> " type="application/x-shockwave-flash" width="400" height="300" allowFullScreen="false" allowScriptAccess="always">


Jeudi 3 mars 2011 à 23:06

« Trop c’est trop ! Tu vas juste mourir là ! »

J'écris bleu, je vois bleu, je pense bleu, je respire bleu, j'espère bleu.


Je sais que j’en parle à chaque fois, mais ma surprise ne fait qu’augmenter à chaque visite au commissariat. Cette fois-ci, j’ai été accueillie par une femme extrêmement vulgaire, avec un legging en sky et des cuissardes, un pull blanc cheap, d’énormes boucles d’oreilles couleur or, trop maquillée et avec une voix de cendrier. J’étais seule, j’ai failli n’avoir aucune attente mais elle m’a parlé…

Tant que j’écris, je souhaitais faire connaître ma copine Gaëlle, qui, en fin d’études recherche un stage et/ où emploi dans le graphisme, la direction artistique, l’info communication etc…
http://www.gaelle.moi.fr/
J’adore son travail et je trouve que les idées sont bonnes et chacune extrêmement peaufinée et bien finie même lorsqu’il ne s’agit que de projets étudiant.

Chloé est revenue depuis trois jours et on explose notre quota de rire à la journée, elle geek pendant que j’essaye de faire de l’art, et chacune de ses phrases sont collectors.

Ce midi j’ai déjeuné avec mon père. On m’a servi un plat dans lequel macérait des aliments que je déteste. J’ai repensé au sketch de Rachid Badouri sur les serveurs asiatiques, ça m’a amusé 4secondes.

Si je n’avais pas conscience de mon humeur, à en voir la tête de mon père lorsque je suis arrivée,j’aurais imaginé que je suis dépressive et que j’ai essayé arrêter de pleurer le temps d’un repas mais que j’ai tout de même commandé de la soupe par précaution, pour me réhydrater.
J’ai fini par comprendre. Mon père trouve que mes yeux marrons sont moches. Il me l’a dit tel quel « C’est moche. ».
Je me demande si il le dit avec autant de froideur a tous les porteurs d’yeux marrons où s’il m’a réservé un sort spécial.
A l’époque ou j’avais les cheveux noirs et les yeux verts c’était mes cheveux noirs qui passaient pas. En fait il faudrait que je sois blonde aux yeux verts, mais je ne suis pas encore Californienne, donc bon.

Je suis ensuite partie faire les courses dans l’espoir de trouver quelque chose de tentant et… Quel est le nom… ? Vous savez les morceaux de silicones qui se collent sur le talon de chaussures ?
Aucune idée. Le fait est que je n’en ai pas trouvé. J’ai un soucis de pieds. Sur mes 5 dernières paires de chaussures achetées (donc les deux derniers mois, pour ceux qui ont suivi.), je ne fais plus la même pointure qu’autrefois. Tout est trop grand mais la pointure du dessous est beaucoup trop petite. Cha m’appelle la Benjamin Button des pieds.

Donc je rachète des pompes de façon compulsive pour percer le mystère, mais rien n’y fait.
J’ai d’ailleurs des envies scandaleuses de solitude, j’ai tout envie de faire seule et j’ai l’arrogance de me trouver très bien accompagnée ainsi, je fais les boutiques seule,je me balade seule, je passe mon temps a écrire et a lire, je parle seule. Vraiment, les gens normaux doivent tellement s’ennuyer !
Par contre, je me demandais justement, c’est quoi leur délire avec les caisses automatiques ?
Je les emprunte toujours car j’ai horreur de m’adresser a des être humains que je ne connais pas, et en arrivant on se dit que ça ne fonctionne pas que c’est n’importe quoi. En fait, c’est juste les clients qui ne comprennent rien. Il ya des gars de 50 ans qui toute leur vie ont vu des hôtesses de caisse biper des codes barre puis tendre la machine a carte et ils sont incapables de répéter le geste. Je comprends pas. Sur 25 caisses il y en  a 4 automatiques dont 2 hors service.
A Melbourne il n’y avait que ça, les premiers jours c’était la galère avec les dollars Australiens, mais les caisses pour assistés étaient vraiment en cas de grosse galère.
Ce n’est pas encore établit ici, on dirait.

J’ai reçu le roman que je voulais.
J’ose pas l’ouvrir, déjà car j’en ai un en cours mais en plus car ça a l’air d’être tout a fait le type de roman qui me gonfle dès le début. Mais je veux le lire et je le lirai. Je m’entête parfois.

J’ai craqué sur un tableau. J’ai honte car ça fait pimbêche de bosser depuis un mois et de vouloir déjà s’offrir un tableau.
C’est une beauté, il est noir et rouge, je dirais 50x150cm, avec dessus des trainées noires, comme une dépouille ou une esquisse, et une flaque de bleue coule sur le tout.
C’est pire que de la beauté, c’est de la poésie. Et pour ceux qui comprennent mon engouement et mon langage des couleurs, ces trois là sont particulièrement troublantes pour moi.

J’ai déjà l’emplacement. C’est honteux, je sais. Même si je ne fais que le rêver, au moins il a déjà sa place.
A bon entendeuse, je dirais tout de même qu’il est rare que je ne fasse que rêver.

Voir grand, et puis, mourir.
Voilà le maître mot de mes jours actuels et prochains.


http://img856.imageshack.us/img856/4594/sl371970.jpg19 février 2011 - 20h30

Lundi 28 février 2011 à 18:44

Je me balade sur un arc-en-ciel.
Comme elle dit, le bleu. Le bleu c’est dangereux donc c’est bien.
Cette théorie est aussi minable que la fameuse « tout ce qui est petit est mignon ».
Mon espérance est petite mais n’est en rien mignonne.

Je n’ai pas le niveau, et chaque jour me le répète inlassablement, chaque bruit de pas et chaque photo au mur.
Pas le niveau, ça veut dire que j’ai encore beaucoup à apprendre.
Que je viens d’un monde où l’on trouve que les casque Skullcandy ont un son écoutable et où les keffieh sont des accessoires de modes. Je le sais, bien que je n’ai jamais été dans l’une où l’autre situation.
Mais le savoir ne suffit pas.

Il est des jours où l’on atteint enfin l’an 2000 et ou nos envies ressemblent à des voyages ou au dernier Imac qui sera dépassé dans six mois. Mais six mois, c’est long.

J’ai commencé une autre histoire.
Janelle commençait à me courir sur le haricot avec son David à la noix. (J’ai un soucis avec les insultes à tendances culinaires en ce moment.)

Là, c’est Laurent qui parle.
Laurent a une vie ennuyeuse dans laquelle il se conforte. Il vit avec sa copine Stéphanie, ni sa fiancée ni sa femme, une bâtarde qui est dans ses pattes lorsqu’il regarde le foot. Il la regarde davantage avec pitié qu’avec tendresse et ils font de temps en temps l’amour, en missionnaire, et au moins l’un des deux attend avec impatience que ça finisse.
Bref. Laurent à une vie de merde. Mais ça le rassure, puis Stéphanie, c’est un peu son seul quotidien avec son petit boulot et son appartement en banlieue. Donc bon.
Il est en age où les amis d’enfances ressurgissent pour fêter leur enterrements de vie de garçon, ces amis d’enfance qui ont évolué d’une manière tout à fait opposée mais qui sont des amis d’enfance tout de même, ça le gène un peu de se demander comment un type pareil peut avoir la bague au doigt.
Il s’appelle Calgary, il est entre beauf et fêtard, pour Laurent, l’un n’empêche pas l’autre, et c’est avec effort qu’il ira honorer l’enterrement de vie de garçon de Cal dans un bar à filles plutôt répugnant duquel Steph sera soigneusement évincée suite a une engueulade pour quelque chose comme « trop de maquillage », « une tenue ridicule » et un soupir de trop.

Peu importe la raison, ça l’arrange pas mal de ne pas avoir sa mégère au bras ce soir-là.
Ce soir-là, c’est précisément le soir où il va avec réticence faire la connaissance de Mess.
Mess est une princesse ténébreuse, parfaite au grain de peau près, un rire de reine dans un corps de succube.
Il ignore si c’est de l’attirance, de la curiosité ou autre chose qu’il refuse de s’avouer. En regardant autour de lui, dix autres gaillards ont les yeux posés sur elle. Mais il est différent, il ne fréquente pas ce genre d’endroit. Lui, c’est autre chose.

Dans l’incapacité de décrocher de cette poupée démoniaque, Laurent va voir sous ses yeux sa vie s’effondrer  au rythme des excès de Mess,  aux enfers du monde de la nuit jusqu’à douter lui-même de n’être pas comme tous les autres et d’avoir pour rêve le plus cher de retrouver son quotidien navrant de banalité avec Stéphanie.


Bref, voilà ce qui me détend en ce moment, l’autre histoire m’a vraiment gonflée jusqu’à ce que je ne puisse plus entendre parler de mes personnages ce qui est un peu problématique pour continuer à écrire.

http://img716.imageshack.us/img716/969/img0078pp.jpg

J’ai repris ce blog pour ma sœur. Enfin, les articles pour ma sœur, les titres pour Martine.
Martine est comme ces enfants à qui l’on offre une poupée qu’ils jettent aussitôt pour s’amuser avec l’emballage.

J’ai retrouvé ma coloc adorée pour une durée plus ou moins courte, mais qui promet d’être bien agréable !
J’aime mon travail, mes collègues sont adorables et drôles, je vis des jours paisibles et j’ai établis des objectifs assez draconiens (que j’ai bien l’intention de tenir ! )  au sujet de l’argent que je vais mettre de côté pour mon achat d’appartement dans vingt ans… -Sourire-

Il va donc être nécessaire que j’arrête les achats compulsifs. Emma est venue me voir un week end, ce fut court mais agréable. En ce moment il n’y a rien qui me banche au théâtre donc je vais au ciné.
J’ai été fascinée par black swan. Par Natalie Portman en fait. Mais le film est prodigieux.
Une semaine après, sur la chaine « Mezzo » était diffusé le lac des cygnes, un ballet je ne sais trop où. Oui, je danse au travail, je ne m’en suis jamais cachée. C’était bon.
« Sex friend » m’a agréablement surprise. Je ne m’attendais à rien, où alors à être déçue et j’ai ri.
Quant à « Tron », j’ai tardé à aller le voir, et la seule chose que je n’ai pas aimé est la bande de grognons qui fondent des critiques du genre « gngn tout le film n’est pas en 3d, gngn le scénario est pas terrible. »
On s’en tape. La grille en 3D est époustouflante, la technologie déployée va à merveille avec l’univers du film. Il faut arrêter de prétendre aller au cinéma pour de bons scénarios, on veut du spectacle ou du divertissement. Sinon, arrêtons nous plutôt au rayon bouquin de la Fnac.



<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast